Peut mieux faire

Nuit pas trop réussie.
Sommeil égaré, et portefeuille de petits cris stridents exploité à fond….
Bref, jusqu’à 4h du mat, une violette en pleine effervescence, et une chatigresse déclinante. Puis un maxi sommeil jusqu’à 7h11, c’est à n’y rien comprendre.
Allez, première journée à la maison sans les garçons, l’un chez ses copains de nounou, et l’autre au taf comme dirait un jeune d’aujourd’hui.
Matinée paperasse pour chatigresse et, on l’espère, somnolente pour la plus jeune arrivée.

La nuit à Bellefond

Après une première nuit fort agitée (Violette en parisienne chic et branchée s’était dit qu’une première nuit de samedi ne s’entendait que bien réveillée et prête à aller danser, si besoin et ne s’était endormie que vers 5h du mat’, renonçant à tout after finalement, et c’est aussi bien ainsi, car les parents, à l’âge qu’ils ont, n’étaient pas sûrs de tenir le rythme), bref, la seconde nuit a été aussi bonne que possible.

Aussi bonne que possible car il ne faut pas oublier que Musette n’a que 5 jours, et donc des besoins alimentaires très réguliers (entre 2 et 3 heures d’intervalle entre chaque passage au sein)

Mais ce qui est chouette, c’est que la musette violette s’est rendormie paisiblement à chaque fois, laissant un peu de répit à une chatigresse, ravie de faire la vache, mais bien crevée, et à un gravier ordonné scribe (de son ressort, horaires des tétées, et des changes) et assistant au changeage de couches et autres soins du nombril, seul domaine qui pourrait faire tourner de l’oeil, la chatigresse la plus aguerrie.

Bref, on se met en route doucement, et ca a l’air de prendre gentiment forme, tout cela.

From Chatigresse

Tenue à l’écart du web pendant 4 jours dans sa clinique non wifisée, chatigresse se reconnecte enfin.

Vu d’ici, ce fut une aventure intense, rapide et fort réussie. En effet, mardi, accaparée par le boulot, chatigresse a bien senti tout de même qu’elle était plus fatiguée que d’habitude, ce qui en soi n’est pas anormal à 39 semaines et 2 jours. Mais, une réelle impression de se traîner quand même. Plus la garde de Rosa, Solal et Sasha en fin de journée pour que la nounou puisse partir plus tôt (aucun commentaire sinon une impression de foutage de gueule niveau olympique) et un retour à la maison vers 8h15, avec quelques contractions, irrégulières néanmoins.

Un bain chaud vers 21 heures, un profond sentiment de découragement (ou une intuition d’un truc imminent), un coup de fil à belle maman, et toujours des contractions, mais également, 600.000 trucs à régler encore avec de quitter le boulot alors que faire….

Bref, après avoir tergiversé pendant encore 1/2h, chatigresse a informé gravier que peut être, une visite à la clinique serait nécessaire.

Tout en essayant de se persuader que c’était une fausse alerte (parce qu’elle ne l’avait pas prévu ainsi), chatigresse devait rapidement se rendre à l’évidence, 20mns, puis 12mns, le rythme devenait régulier.

Une vérification téléphonique auprès de Toqueville pour s’assurer qu’il y avait encore de la place pour accueillir le museau qui jubilait de la fébrilité régnante et se proposait d’aider papa et maman à finaliser leurs sacs respectifs.

Bref, un dépôt de museau vers 23h30, lequel ravi est allé rejoindre ses cousines aussi sec, et une courte finale sur la clinique de la muette pour les souriteurs, avec un atterrissage à minuit 30.

3/4h de monitoring avec un début pas franc d’arrivée de number two, mais finalement, la péridurale a franchement accéléré les choses et en deux temps, quatre mouvements, hop, un bébé tout beau tout neuf. Tellement beau, enfin belle, précisément, que chatigresse l’estimait à 4kg (le compas dans l’oeil, vraiment)

En réalité, 3kg090, et 50cm, mais une si jolie poupée.

Le seul souci, c’est qu’elle est arrivée tellement vite que la réponse à la question : “et comment va t-elle s’appeler, cette jolie puce?” est devenue problématique, d’autant que chatigresse persuadée d’attendre un garçon n’avait pas trop révisé ses fiches pour les filles et que gravier lui avait carrément séché sur les garçons et les filles, une fine équipe !

En fait, après une journée de réflexion, un prénom s’est imposé (et là, chatigresse dit merci à Marie Liesse et Laurence qui étaient là mercredi vers midi) puis gravier s’est laissé gentiment convaincre : Violette.

A posteriori, et lorsque l’on y réfléchit, Violette était une évidence (autant que la certitude d’attendre un garçon, Fred, merci, je sais que tu sauras me le rappeller !!, mais j’accepte la défaite, elle est si jolie, et je maintiens que 2005 est bien une année de garçons, Violette n’est que l’exception qui confirme la règle)

Une évidence, pourquoi ?

Quelques indices :
1 -la smart de chatigresse est violette/prune, et a été achetée le jour de la conception présumée (cf l’échographie)
2- la voiture du peuple des souriteurs est violette foncée,
3- les nombreux achats de chatigresse pour celle qui n’était alors que number two sont en majorité dans les tons violet/prune
4- Nine était le prénom en finale de la naissance jusque vers 13h, 14h, le mercredi; inspiré par la fille d’Inès de la Fressange, et il se trouve que la soeur de Nine se prénomme Violette, une vraie coïncidence que chatigresse ignorait,
5- Violette est l’emblème de Toulouse, ville de résidence de la grand paternelle, (ajoutons pour être exhaustif que pour Marseille, c’est la sardine…)
6- les violettes se cueillent de novembre à mars, on est pile poil dans les temps…..

Nostradamus n’aurait pas fait mieux pour réinterpréter l’histoire, non?

Bon, je vous laisse, j’ai une puce à nourrir et un décoletté de porn star à travailler.

Maison

La petite fille dont la vie est un bouquet de a emménagé dans sa nouvelle maison.
Revenant en convoi, dans une grosse voiture de jeunes bourgeois, sous la neige, qui avait vidé Paris de ses banlieusards en mal de courses de Nouelle. Si ce n’etait le ciel et le froid mouillé, on se serait cru un dimanche d’Août, devant ces rues desertées et lisses.

Auparavant, dernière visite à la maternity, elle avait reçu son Parrain de Sans-Tâche. Julian, car c’est lui, nous a fait l’honneur d’accepter d’être l’ombre tutélaire qui veillera sur cette pucelle, et lui apprendra à rire avant que de marcher.

La veille, Marie-Liesse avait été intronisée Marie-Marraine de Marie des Neiges. La maman de Mayeul se régale à l’idée de pouponner (elle qui pourtant fait ceci depuis 4 mois quand même).

Violette part dans la vie sous d’heureux auspices, et sera sans excuses si elle ne sait pas être jolie et touche-à-tout, fine et spirituelle.

En attendant, on dort.
Et ça se passe pas mal. (on est sur un rythme 3h de sommeil – têtées – 3h de sommeil – têtées, et on prend déjà du poids)
La mère, en pleine forme, se débrouille tellement bien qu’on dirait qu’elle a déjà fait ça. (ah, on me souffle en régie que Sasha a un ou deux mots à me dire, je reviens).

Violette

Violette
(Prononcez “Ga lett” ou “Goê lett” si vous vous appelez Sasha)
En couleurs et en images. Pour récompenser votre patience.

Pendant cette nuit de Mardi à Mercredi, Sasha eut la chance de rester chez ses cousines (et d’expliquer à sa tante, qui tentait de le rendormir vers (h du matin, en lui disant, innocente tromperie, que tout le monde dormait, même Papa, même Maman, que “Non. Papa Maman y sont à l’hopital avec docteur pour aider le bébé à sortir du ventre Maman”. On ne la lui fait pas, au Museau, 2 ans et 8 mois)

Violette donc. A qui Sasha fait déjà plein de bisous et de caresses.

Elle est bien sûr encore toute renfrognée, un peu pliée, et grognon, car son boulot de préparatrice d’allaitement (c’est elle qui doit se taper de stimuler les glandes mammaires de la mère, et ça crève) l’éreinte un peu quand même.

Mais elle se porte plutôt pas mal, et sa maman aussi.
Même si la nuit de mercredi à jeudi fut courte et sans sommeil (une Violette de 24h qui a faim ne laisse pas trop de répit).

… Pendant que les hommes de la maison dormaient du sommeil injuste de ceux qui sont allés entre gars au restau (Little Italy, à Montorgueil: Sasha y recommende le parmesan à volonté et à la petite cuiller, le Gravier y recommende l’accueil et le vin du mois).

Un jeudi pluvieux (Un jeudi plus vieille pour Violette), un peu de travail @ ze iPod Company pour le pater, un peu de temps chez la nounou pour le grand frère, puis on repasse voir les belles.
Qui vont bien. Qui vont se reposer.

Sasha du coup ne se laisse pas abattre, et ce sera Saint Nectaire, Cantal et crème caramel au Petit Sud-Ouest, à deux pas de la clinique (une excellente adresse, les planches, les vraies) avec Antoine et le Pater (qui ont un peu fini une ficelle de Saint Pourçain, y a pas a dire, les naissances ça donne du goût et de l’appétit).

Fin du premier mystère

3.090kg, à 3h35 ce matin du 23 Novembre.

Je suis la nouvelle soeur de Sasha. Mon prénom est encore tenu discret.
Je vous aime tous.
Maman est fraiche comme une fleur (il faut dire que je suis venue à toute
vitesse : 21h30 début des signes avant coureurs), Papa avait laissé les ouarningues sur la ouature, donc là il court tout Paris avec des cables, et Sasha dort encore chez les filles (bon entrainement d’ailleurs…)

La fatigue gagne, l’impatience tenaille

Et ChaTigresse se sent é-pui-sée.

(Une ChaTigresse qui ronfle sur un canapé confortable)

Entre une secrétaire qui disparait pour cause de motifs de santé (Et ChaTigresse elle non plus n’a peut-être pas des motifs de santé? Plus peut-être que de gros bleus sur les jambes à la suite d’une chute, oui) et qui, de toute façon semble faire preuve d’un professionalisme qui aurait pu lui permettre une qualification d’office au criterium local de jenfoutisme; donc, entre une secrétaire aux trente-cinq heures plus RTT, et, de l’autre côté, une nounou qui a besoin d’un jour de congé par-ci, deux heures de temps demain ou un jour de congé par là, bref, entre charade et syllabe, ChaTigresse commence à en avoir sa claque des salariés qui exploitent un peu beaucoup les patrons.
“Marre d’être un peu la vache à lait de tout le monde! Je serai la vache à lait de Number 2 d’abord, et personne d’autre!”


Pendant ce temps, Gravier roule entre Paris et la province proche (les Ulis, trou du cul du monde et siège d’une boîte connue dans le monde de la musique informatique), et n’a même pas le temps de s’arrêter prendre un verre en terrasse, l’attente l’attend!

Sasha lui continue à parler, à dire pas mal de choses marrantes, et à organiser d’une main de fer la logistique et les details de la vie à Bellefond (“Non, papa; assis là, pas là!” “Non mama, ordinateur est à papa pas le tien” “Moi vais me reposer” “Moi vais pas dormir tout de suite, moi vais dormir tout à l’heure”)

Bref, tout est paré.

Et Ma-dé? (le prénom des puînés à Bali)
Lui il reste au chaud et à l’étroit, tête en bas, bras croisés, les pieds contre la paroi, bien calé dans un ventre somme toute fort agréable, et de toute façon, vu qu’on est en trêve hivernale, il en se laissera pas expulser, il sortira quand il voudra.

Il aurait intérêt à vouloir fissa, parce que les petits profiteurs du système, on connait une avocat qui en a un peu plus qu’assez, là….

Garde au chaud

Officiellement entrée depuis vendredi dans la période “any-minute-now”, la ChaTigresse doit malgré tout prendre son mal en patience et continuer à jouer les ténors du barreau: elle est donc retournée pour ce début de semaine gérer des dossiers et former des secrétaires à ses méthodes.

De toute façon, pas d’inquiétude, la date du terme est bien fixée au 6 décembre, et le précédent museau n’était arrivé qu’en avance d’une semaine… Donc rien de prévu avant après le prochain ouiquende, si tout se tient.

Bon, evidemment, c’est de l’impro totale, ces trucs.

Historique

Chatigresse, manuelle devant l’Eternel, a fait usage d’une aiguille et de fil, après avoir fait l’acquisition des items nécessaires pour customiser son couffin, déniché dans une brocante.

Grosso modo, elle a remplacé les anses en osier par de jolis rubans gris rappelant les motifs du tissu en toile de Jouy qui orne le couffin.

Elle n’est pas peu fière de sa création, dont une inspection minutieuse révèle l’amateurisme flagrant de l’auteur, mais c’est l’intention qui compte, et si l’on ne s’attache pas aux détails, c’est du plus bel effet.

Number two aura un magnifique couchage festif et pourra se pavaner fièrement en claironnant : “c’est ma maman qui l’a fait”.

Sasha, quant à lui, a reçu son manteau d’hiver. Eh oui, bellefond, en bonne cigale, s’était laissé surprendre par la froidure arrivée en quelques jours. Il faut dire que le mois d’octobre a été plus que clément.

Atta boy !!

Où l’on se souviendra que museau est un filleul digne de ce nom.

En effet, Sasha, à l’instar de son parrain, est désormais un fan inconditionnel de Depeche Mode, et réclame, aussitôt chargé dans la smartmobile, la mise en place de l’ipod pour écouter la “musik frè”


(Photo: Le Museau, à l’instar de son parrain, essaie d’incarner à chaque instant, l’exemplaire jeune cool et détendu)

Et ce matin, chatigresse écoutait nonchalamment DM justement, quand museau du fond de sa baignoire où il trempait depuis quelques dizaines de minute s’est exclamé “ah, la musik Frè”….

Une inclination particulière pour a question of time que museau pourrait écouter en boucle sans se lasser.

Bien sur, la question est de savoir si museau sera convié au concert de DM au mois de février prochain…..en fait, on lui achètera plutôt le DVD live, et nous (fred, lau, gravier, chatigresse, et ceux qui veulent) on ira faire les d’jeuns.


(Photo: montage courtesy of The Sasha Pictorial Fund Trust)

See y’a

Bulletin météo

Le micro climat qui protégeait Bellefond jusqu’à présent s’est éclipsé, conduisant à de fréquents changements de temps.

Plutôt, sale temps pour les slips, très humide en fin de journée, voire diluvien en début de soirée. Quelques pluies vespérales attendues de manière ponctuelle, sans qu’il soit toutefois nécessaire de lancer d’alerte météo pour les départements concernés.

Eclaircies en toute fin de soirée, la “cousse culotte” étant de sortie pour la nuit. Relatif retour au calme jusqu’au petit matin. Puis relative accalmie pendant la journée, toujours sous la protection de l’anticyclone Pampers. Et c’est aussi bien ainsi, car les pollutions industrielles type Seveso, Bhopal, fréquentes en début de journée sont ainsi circonscrites de manière efficace.

Sinon des températures dans les moyennes saisonnières.

Wouh, wouh……wouh, wouh…

Voilà ce qu’entendait chatigresse qui a été reliée pendant une demi heure à une boîte blanche de laquelle émanait un wouh, wouh permanent, régulier et bien rythmé.

Bon, en fait, c’était juste le monitoring de contrôle, qui confirme que tout va pour le mieux. En fermant les yeux, c’était presque comme une visite du refuge des petits chiens à adopter, enfin, le bruit surtout. wouh, wouh.

Cela étant, soyez rassurés, number two n’est pas un petit chien, mais juste un bébé en forme affublé de capteurs modernes qui traduisent ses moindres mouvements.

Et puis, avant qu’un chien vienne s’installer à Bellefond, il y a de la marge, croyez en chatigresse….foi de félin.

Slip chic

à ne pas prononcer avec un cheveu sur la langue….

Juste une petite annonce pour dire qu’une chatigresse fort émue est allée quérir trois petits slips en taille 4/5 ans pour son museau. Bien sur, un slip, c’est jamais très sexy, ni très glamour, mais là c’est tellement petit et mignon et craquant. Les premiers slips du museau….(soupir d’émerveillement !)

C’est un peu private comme anedocte mais bon, ca émotionnera surement toutes les jeunes mamans qui composent la clientèle de ce site et qui comprendront ce petit moment d’émotion.

Naturellement, cela ne signifie pas encore l’abandon de la “cousse culot’ ” et pour l’usage qu’en fait le museau, finalement, on se dit que les slips ou une serpillière, point trop de différence. Deux slips et deux pantalons inondés en 10mn….., le passage chez les grands n’est pas chose aisée.

En même temps, le museau, ca le fait plutôt marrer. et il claironne un “oh, oh” triomphal à chaque flaque.

Gageons que chatigresse craquera à sa 43ème lessive et abandonnera l’idée de coller des slips sur museau qui aura ainsi gagné la partie, à tout le moins provisoirement. La prochaine offensive ne tardera pas dès le retour de number two à la maison.