Lecture, methode globale

Le professeur: “Là il y a P-peuh, O-ooh, M-èm, M-èm, E-euhh”
L’élève : “Oui”
Le professeur: “Donc ça fait quel son?”
L’élève : “E-èmme-oh-p’ !”
Le professeur: “Euh, ok, mais dans le sens gauche droite, pour voir?”
L’élève : “Euh…”
Le professeur: “PéeeeOOhMMeuh, il y a quoi là ?”
L’élève : “Bah, y a ‘vache’ !”

Bon, je vais chercher le DVD des “Bronzés font du ski”

Détente et Relaxation

Dans la série susvisée, Bellefond a l’honneur et l’avantage de vous présenter “le Spa de Bellefond”.

Ambiance zeniale, odorothérapie, lentitude attitude sont au rendez vous de ce petit coin de paradis en plein coeur de Paris, à nul autre pareil…..

Bon, j’arrête la retape, c’est pas du tout, du tout comme cela.

Imaginez que vous rentrez du bureau. Deux museaux en délire (tout à la joie de s’être retrouvés la veille après une semaine de séparation, donc) vous sautent au cou. Adorables, adorables.

Pris d’un coup de folie, vous vous prenez à rêver d’un bon bain chaud, qui sent bon pour vous détendre après une journée tout à fait sans intérêt (ca va changer, dès lundi 5 prochain, au fait !).

Vous briefez l’aîné de veiller sur sa soeur dans la chambre où il est de bon ton de jouer, juste jouer, tous les deux. Message reçu, semble t-il.

Vous avez pris soin de fermer l’accès au salon, au bureau et à votre chambre qui sont potentiellement synonymes de “sortie de bain en 3 nanosecondes au moindre bruit suspect”.

Ces préalables accomplis, vous vous plongez dans ce bain si mérité…..et là, le miracle s’accomplit……3 secondes de sérénité totale, le doux ronron des enfants qui jouent sagement à leur place (délimitée en gommettes jaunes, je vais leur apprendre l’ordre et l’autorité, moi!).

A la quatrième seconde, vous réalisez que pffffftttttt, c’en est fini de ce moment privilégié avec l’eau du bain.

Miaulette investit la salle de bains, et prend un malin plaisir à mettre ses mains dans le bain pour apaiser sa soif….

Puis, Fafa déboule avec une subite envie de faire pipi (rien à redire, les commodités sont en face de la baignoire….) et il s’exécute sans mot dire, avec un naturel déconcertant.

Sur ce, Miaulette se convainc de faire de même et là, le spectacle de la vie se déroule sous les yeux d’une chatigresse médusée qui a du mal à suivre le rythme : Violette relève la cuvette (qu’en parfait fils de chatigresse, le museau avait rabaissé) et fait mine de descendre son pantalon. Pauvre chatoune qui n’a pas encore compris que le babygro est fait d’un seul tenant du cou aux pieds. Mais l’intention y était, tout en mimétisme de son frère aîné adoré.

Enfin, Fafa revient à la charge en brandissant son playmobil Robin des Bois (muni d’un carquois, d’un arc, de flèches et d’une protection d’avant bras qui se clipse sur l’avant bras donc, lisez, lisez, c’est important pour la suite) et Sasha de demander que l’on lui expliquer de rechef à quoi sert le truc en plastique (la protection en fait). Chatigresse, sommée, répond au museau en étalant sa connaissance parfaite d’un sport qu’elle maîtrise admirablement, le tir à l’arc. Et Fafa, de répondre : “Mais, il n’y a pas besoin de le mettre, ce truc, c’est un faux Playmobil, il peut pas se faire mal.”

C’est à ce moment là que Chatigresse est sortie de son bain pour vous conter ces quelques zakouskis qui font son quotidien.

Sachez que pendant qu’elle bloggait, 12 autres petites anedoctes se déroulaient comme Violette qui se met debout spontanément et marche, semblant enfin considérer cette fonctionnnalité en tant que telle (ha, ha, ha), Sasha qui arrive et voyant sa mère sur l’ordi lui lance un “mais à qui tu envoies un mail, maman?” ou encore s’étonnant que son ordi qu’il sait avoir laissé en veille ne s’allume pas, finit par trouver qu’il est éteint. Non, mais il y a des gens qui appelent leur hotline pour moins que cela, tout de même.

Scotchant, non?

Viogalère

Une subtile allusion à l’association Violette/Vogalène qui ne fonctionne pas du tout, du tout.

Vendredi soir, départ de l’équipage pour Champère afin de récupérer un museau exctatique. Donnage de Vogalène à Miaulette, qui regerbe aussitôt son dîner et le médoc.

Retiennage de respiration de chatigresse qui a bravé la circulation parisienne du vendredi soir 18h pour aller chercher gravier à son bural. Rien

Nourrissage de Miaulette au Macdo où nous avons une bouteille le vendredi soir juste avant la route pour Champère. Rien

Roulage jusqu’à Champère, rien.

Week end impeccable, Miaulette en grande forme d’avoir retrouvé son frèrot, lequel n’était pas peu fier d’avoir vu les veaux et les vaches (le kway s’en souvient…).

Dimanche soir, Re-donnage de Vogalène et revomissage intempestif. Mais également, petit remake sur les routes de campagne, où le dîner y est passé, passé, tous les vermicelles se sont baladés dans le siège auto.

Dans le coffre, zone de non-droit car le sac ayant receuilli les oripeaux de la fille et son doudou, pas épargné, a séjourné avec les bagages. Puni, je vous dis.

Gravier et Chatigresse ont une délicate odeur de petit suisse banane fraise, âcre et pré-digérée dans le nez. Et ils n’ont pas que l’odeur dans le nez : MIAULETTE, CA SU-FFIT !!!!!!!

Museau gone to the country…

Le Museau lui est en vacances.

Lundi soir: “- Sasha c’est ton Papa au téléphone, tu veux lui parler?”
“- Non merci GrandPas”

Mardi soir: “- Sasha c’est ta Maman au téléphone, tu veux lui parler?”
“- Non merci Moune”

Mercredi soir: “-Sasha, tu veux parler à Violette?”
“-Oh oui!”

Au moins, il est bien élevé, et il aime sa soeur.

Avocat à la petite semaine…

… maladive le grand ouiquende.

Ce ouiquende, donc, qui aurait du se passer à herboriser à Champère.

Au lieu de quoi, fidèle à son principe de “Libérale de profession, mais professionnelle sans liberté” (ou une autre formule du genre, je ne suis pas le roi des slogans de campagne), la Chatigresse sombra vendredi à 14h (pas avant, elle plaidait) sous les coups d’une angine bactérienne, se réfugia ensuite dans son terrier de Belfon auprès de ses museaux et éteignit la lumière pour attendre le médecin, telle une pauvre bête blessée.
Le médecin arriva telle une cavalerie nonchalante, à peu près à l’heure où notre équipage aurait du se lancer sur les routes de France, vers le Nivernais et Champère, soit environ cinq heures après qu’il eut été appelé.
Et diagnostiqua que la Chatigresse était malade. Merci bien, on s’en doutait.
Vraiment malade, elle eut même le droit à des antibiotiques (pourtant, c’est pas automatique à ce qu’il parait.)
Qu’un coursier solitaire alla chercher chez l’herboriste de la place Cliché.
(comme quoi finalement on herborise un peu ce ouiquende)

On éteignit les lumières, la maison Belfon ne quitta point Paris.

Paris que les museaux parcourirent de long en large samedi, prenant le métro avec poussette, marchant à travers le Beau bourg, déjeunant au restaurant du Tambour, rentrant pour faire la sieste (Museau poussa Miaulette pour aider le Papa qui fatiguait), et ressortant pour faire le Champion.

Pendant ce temps, un gros fauve alangui dormait sur le canapé du salon, tous rideaux fermés.

Dimanche, aller retour en Scenic roadway, Paris Nevers en 3h de temps, belle moyenne, pour déposer un petit garçon à qui on ne peut refuser une semaine de campagne champèroise. Avec des semi-cousins joyeux et de la grand-parentèle attentive.

Pendant ce temps, un gros fauve alangui regardait des télévisions sur le canapé du salon, tous rideaux fermés.
La maladie féline ne dure que le temps d’un week-end, et même si jusque mardi matin on fut fiévreuse et faible, il fallait plaider lundi, ce qui fut fait.

Des collaboratrices malades seulement le ouquende, y a des cabinets d’avocats qui ne connaissent pas leur chance.

Marche forcée

Bon, et bien, en fait, la Miaulette cachait bien son jeu. Elle SAIT marcher. Elle est juste extrêmement flemmarde. Voilà tout.
Faut donc la mettre debout au milieu du salon pour qu’elle consente à accomplir les pas salvateurs qui la mènent jusque dans vos bras.
Maintenant, cette marche forcée est possiblement qualifiable de cruauté envers un bipède mineur. On va consulter des juristes spécialistes de la petite enfance…

Sinon, Miaulette danse avec sa poussette, tourne en rond dans le salon avec une McLaren miniature dans laquelle sont installés des éléphants (“Dédééééé!”) et des poupons (“bébéééé!”). Elle joue aussi avec des petites voitures de pompier et tape avec un marteau en plastique sur des clous en plastique…

Le museau, il est trop fort !


Mercredi 7 février dernier, nous avions rendez-vous à St Vincent de Paul. L’école, pas l’église, encore que elles sont kouazi mitoyennes.

Pour y inscrire museau.

Gravier, Museau et Chatigresse se rendirent donc sous une pluie battante en haut de la rue (mais de l’autre côté, pas comme l’école de tous les jours de là maintenant) et furent reçus par la directrice.

Trop sympa la dirlo. Elle a été gratifiée d’un “Bonjour Madame” du plus bel effet de la part de Sasha. Chatigresse a failli se sentir mal car elle n’avait pas trop briefé museau histoire de ne pas voir le scénario de l’huître se reproduire, ruinant ainsi toutes chances d’admission dans l’institution sacrée.

Enfin, bref, Sasha a assuré gravement, il a a passé son oral que même sa mother, elle l’y aurait mis 24/20. Trop trop classe.

La directrice a même demandé s’il aimait peindre, faire du sport, lire, écouter les histoires, faire de la poterie, jouer avec ses camarades…. Sasha a haussé nonchalamment les épaules et répondu un “Oui, tout ca”. très très pro.

Et puis Sasha a sorti son arme fatale : l’humour. Il a affirmé être en moyenne section (elle est pas nouvelle pour ceux qui suivent) et ca a bien fait rire la p’tite dame. Nan, mais c’est vrai, allez comprendre que la petite section c’est pour les petits soit Violette.

Violette, dont il a précisé être le frère, à la directrice, qui lui demandait s’il avait des frères et soeurs. Grande ou petite, l’info ne fut pas dévoilée, toutefois.

Bref, examen de passage qu’il n’est réussi et septembre 2007, fafa intègrera pieusement l’école de Dieu…..c’est lui qui le dit.

Petit réajustement nécessaire toutefois, il a fallu préciser à Sasha que ce n’était que l’année prochaine qu’il changeait d’école, pas jeudi.

Plombiééééééééé

Il vous faut, pour comprendre ce titre, faire deux choses.

La première, c’est vous rappeller que www.saintalbin.com a également des soucis de tous ordres et plus spécifiquement de vitriééééé et de serruriéééééé.

La seconde, c’est de lire ce petit post du dimanche matin, entrain! Nous, on varie les plaisirs.

A notre tour, de devoir recourir aux hommes de l’art. Encore que plombiéééé est en total retard…..(il avait promis 11h30 dernier carat, il est 11h32, arghhhhhhhh)

L’histoire, c’est un joint, un simple joint sous l’évier. Jusque là, rien de bien inquiétant. Pas de panique, même, a dit gravier qui s’est emparé de sa pince et de son sachet de joints de toute taille (ceci n’est pas un message subversif, on ne fume pas ici!). Puis il a entrepris de démonter l’installation pendant que Chatigresse aérait les museaux, ne se doutant pas de l’imminence de la catastrophe.

C’est en rentrant que l’horrible découverte a été faite : le joint s’est totalement délité sous l’effet des tentatives de dévissage de Gravier (ben, y’a qu’à l’remplacer, ce joint? dit chatigresse d’un ton limite hautain, non, réponds gravier d’un ton franchement exaspéré, relis le début de la phrase, stp). Oui, ce sont des tentatives….et qui dit tentative, dit, échec, nada, rien, les écrous, collets bas (je fais que répéter, moi) sont totalement collés et indévissables.

Donc, impossible de remplacer le ouinj…..

Donc, impossible de rétablir l’eau…..

Pourquoi, ah mais j’ai oublié de vous préciser que c’est le tuyau d’arrivée d’eau et qu’en cas de rétablissement de l’eau, pffft, c’est 5m3 d’eau au moins par seconde dans la cuisine…..

Alors, voilà, on s’en est aperçus hier vers 19h45……inutile de dire qu’aucun plombier ne sort plus de chez lui après 19h45 un samedi soir. Ou, peut être moyennant la somme exorbitante de 255 euros de frais de déplacement (genre, il se prend pour Naomi Campbell qui se lève pas à moins de 10.000 dollars…..)

Bon, tout cela pour dire que paf, plus d’eau, plus de chauffage (pas de bras, pas de chocolat), plus rien, mais rien. Bien sûr, le lave-vaisselle est plein, les enfants n’avaient pas pris leur bain……

Bah voilà, un chouette petit week end.