Sasha serait-il la réincarnation de la créature du marais ?

D’aucuns le pensent.

D’aucuns ont des preuves scientifiques irréfutables : il est vrai qu’au regard des émanations biochimiques retrouvées dans les nappies du museau, une forte présomption (presque irréfragable) existe.

D’aucuns se consolent en se disant que c’est néanmoins et aussi la preuve d’une bonne santé…..

Moui, c’est sûr…..

Aujourd’hui, vendredi, pédiatre !

Sasha a un mois d’avance en termes de mensurations et de poids : parfait, les souriteurs se débrouillent donc pas trop mal.

64 cms, 6,660 kg, impec.

Que dire sinon que tout va bien, et que c’est chouette !

Bon, ok, sasha s’est fait piquer mais c’est obligatoire, et ca n’a duré qu’un instant. Du coup, il a eu du rabe de lait de chatigresse, alors c’est oublié.

Encore et toujours du relâchement dans l’écriture du journal du museau : vraiment, les souriteurs charrient !!

Mais la nounou est débordée tellement le petit museau demande d’attention et de câlins, et la mother court partout toute la semaine, et se consacre à son museau, quand elle a un instant de libre.

Pendant ce temps, le museau continue de grandir, de grossir, de jouer, de vocaliser, d’explorer, de découvrir, enfin, bref, il est overbooké, mais il aime ca !

Mercredi, le bain pris en présence de sa marraine a été l’occasion de montrer que bientôt, il faudrait prévoir une piscine, ou alors des combinaisons étanches pour les chargés de bains, mais alors vraiment étanches parce qu’un museau déchainé, même dans 20 cms d’eau, c’est pire qu’un tsunami.

Jeudi, le museau est venu déj avec sa mum, pendant que son gravier de papa faisait une visite technique des dents (toutes les 300 heures, un contrôle, et hop !)

Il a fait l’admiration des filles du bureau, et surtout de souris verte qui n’a plus qu’un petit mois avant de découvrir la bouille de son renardeau, coooool.

Mais surtout, il a fait fondre le coeur de sa môman qui était toute émotionnée d’avoir vu son baby entre midi et deux, et qui du coup, a plaidé comme une bête à la 5ème chambre : c’est elle qui le dit (enfin bon, elle était contente d’elle même, ca peut arriver, non?)

Chatigresse est sur son nuage.

Lundi soir, son gravier lui a organisé une surprise, en l’invitant à dîner dans le Marais, chez Livingstone, un restaurant thaïlandais tout cosy et délicieux.

Ensuite, ils ont pris un verre au Kong, sur le toit de la Samaritaine dans une ambiance zen à la kenzo.

Une super soirée en amoureux, donc, pendant que le museau distrayait Jim et sa sage dame.

Le bureau de chatigresse est survolté, et les audiences se succèdent au rythme de une toutes les 10 mns, aux 4 coins de la France….

Cela fait la joie des correspondants locaux, et de chatigresse qui n’aime pas se lever à 5h30 pour attraper un avion, ce qui l’empêche de nourrir son petit.

Enfin, il n’en demeure pas moins qu’il fait chaud en ce moment (déjà 41° à Montpellier, samedi, et dans les 30° en ce moment à Paris), et que si une audience à St Tropez ou à Deauville se présentait, on se déplacerait peut être en personne………à voir.

Un peu de relâchement dans l’écriture de la biographie du museau de bellefond.

En effet, une fin de semaine un peu éprouvante pour le team, entre les rendez vous du gravier chez les pom pom geeks, et les tourbillons des réacteurs d’avion que les parents du museau sont allés observer de près au Salon du Bourget : ils étaient scotchés tellement c’était impressionnant de voir ces objets volants d’aussi près, tout en sirotant un verre bien au frais…..le bonheur !

Samedi, chatigresse a pris un avion pour Montpellier. Eh oui, toujours le Conseil de l’Ordre, et des médecins, toujours….

Et le soir, le museau a eu sa première fête de la musique qu’il a apprécié, mais de toutes façons, tant qu’il y a du bib, du sein, et du landau, tout va !

Les parents, quant à eux, se sont attablés à leur terrasse préférée de la rue Montorgueil et ont profité du temps qui passe.

Voilà pour ce week end trop court, et trop chaud……

Pendant ce temps, le père du Museau s’amuse.

Il a rencontré la semaine dernière un camarade d’école, lui aussi Papa tout récemment, et pour rendre un petit hommage transversal à Viktor (c’est le nom du futur pote de Sasha), il s’est amusé à faire comme le papa de Viktor:

Il vous offre (le début d’) une visite virtuelle de l’appartement de la Souris!






Un week end plein d’aventures pour la museau’s team.

Samedi sous la pluie, ce qui a ruiné toute vélléité de promenade dans les rues de Paris. Mais pour rattraper cela, un apéro chez les Nathan’s et cie qui se préparent à accueillir Boulbette dès jeudi.

Dimanche agité pour azraël qui a dû courir à Bordeaux pour que les droits de la défense du Dr B. soient assurés devant le Conseil de l’Ordre, qui n’a rien trouvé de mieux que de se réunir un dimanche…..et de trainouiller de sorte que c’est un retour tardif dans la canicule qui a fini d’achever azraël qui est allée se ressourcer auprès du museau, resté au frais et au calme chez ses grands parents maternels.

Le soir, réunion politique fort houleuse chez les parraineurs….la politique etrangère n’a toutefois pas perturbé le museau plus que cela : il s’est lové dans le grand lit des parrainneurs, et s’est endormi, bercé par la douce voix de la parraine.

Que les admirateurs du Museau se rassurent!

Si la Mère est encore partie voler ce matin tôt, ce n’est pas avant d’avoir donné une nourrriture riche et équilibrée à son fils aîné, préféré, et encore unique.

Elle souffre de partir si loin tous les jours. Et de voler tant qu’en 5 mois elle pourra faire le tour du monde deux fois avec ses miles!

Mais elle tient le choc.

(Car si l’avocat est d’apparence sombre et verdâtre, a la peau dure et le contact rugueux, sous cette écorce se cache une pulpe tendre et nourrissante, qui enrobe un noyau dur et solide… Euh, on parlait pas du fruit là?)

Et du coup, Sasha, bien repu et renforcé de ce lait magique, passe une journée tranquille et agréable.

Chatigresse, faut pas lui parler de son planning en ce moment : ca la met en boule, et ca lui fout aussi les boules. (au moins c’est harmonieux !!) (moui mais point trop élégant comme tournure -Note de Gravier-)

Départ tôt du matin en ayant croisé son museau entre deux barreaux de lit, et retour tardif pour, à nouveau, croiser le petit museau entre ses barreaux de lit : un crèvecoeur pour azraël qui culpabilise à mort, et se ronge les sangs de ne pas pouvoir profiter de son petit.

Et demain, la même….

Et dimanche, la même…..

C’est nul, non?

Des jours comme ça…

Le Museau se remet de ses émotions, car sa Grand Paternelle (le grand mère du côté de son père, la Maman de son Papa, quoi) l’a appelé pour le rassurer, suite à son gros naccident de voiture d’hier.

Tout va bien, seule la voiture est foutue.

Comme quoi, prendre une roue de caravane, qui vient de se détacher de la caravane de la file de droite, en choc frontal quand on est à 130km/h en Twingo sur l’autoroute, ça peut être dangereux.

Les suivants ont eu moins de chance, car si la Grand Paternelle a su maîtriser son vehicule (elle a accéléré sur l’obstacle et n’a pas tenté de manoeuvre d’évitement hasardeuse, et a eu beaucoup de chance), les deux voitures suivantes ont carambolé plus fort, l’une d’elles a même fait des tonneaux impressionnants, et a envoyé cette maudite roue sur la voie inverse ce qui a cassé une voiture de plus…

La Providence a bossé comme une malade, il n’y a pas eu de blessés!

En tout cas, Sasha envoie d’énormes bisoux pleins d’émotions à sa Mère Grand et lui dit “glrrrahgllgl gl gl blb” (ce qui veut dire “Je me suis fait pipi dessus d’inquiétude, viens me changer”).

Aujourd’hui, le Museau n’a presque pas vu sa ChaTigresse, partie aux aurores et à Brest, où elle est restée en rade toute la matinée, un avion matitudinal et trop tôt ayant été planifié pour éviter des grèves qui l’auraient peut-être empêché de plaider à 14h…

Du coup, elle a fait quelques courses pour se défouler, et Sasha a bien vu l’énorme sac qui reste dans un coin, sans doute encore plein d’accessoires sartoriaux pour contribuer à sa grande élégance naturelle.

Si sa Mother était loin et au radar, il a vu son GrandPas, le Papa de Papa, qui, revenant d’un long ouiquende de chevauchées en Nivernais, passa en après-midi lui faire des compliments et lui donner son biberon de 18h30.

Et en début d’après midi, un de ses oncles, celui qui était en Suédie, est aussi passé lui présenter ses respects.

Un autre oncle, celui de Danemarquie, passait ce jour sur Paris, mais trop vite pour aller à Barcelone, et l’a salué par internet interposé.

Du coup, il a plein de choses à raconter à sa ChaTigresse, et actuellement, tandis que Maman se prélasse dans un bain frais, Sasha lui relate par le détail cette longue et chaude journée (y compris le déjeuner à la Crêperie avec le Gravier, où toutes les serveuse mourraient d’envie de lui donner -au Sasha, pas au Gravier- sinon le sein, au moins le biberon. Mais ça, ChaTigresse l’a interdit – le biberon au Sasha, pas le sein au Gravier -).

Et le Gravier entame une deuxième semaine père-fils, au grand dam de la ChaTigresse qui regrette d’abandonner son bébé aussi longtemps.

Les jours se suivent, et une petite routine s’installe, que Sasha voudrait bien apprécier, si ce n’était la chaleur lourde qui s’abat si souvent sur la ville et le fatigue un peu.

C’est le plus souvent une grasse matinée qui s’achève vers les 10h30 pour M. Sasha du Museau de la Sourisdanseuse, tandis M. Gravier est déjà à pied d’oeuvre depuis 9h, afin d’assurer le secrétariat particulier de M. du Museau et répondre au volumineux courrier électronique que Sa Souritesse reçoit de son fan-club (via son adresse, qu’Elle donne volontiers aux petites gens, afin de leur permettre d’établir un contact privilégié: [sasha at lasourisdanse dot com].)

11h et c’est l’heure de la première collation, qui est en général servie dans le Drawing Room, un revigorant mélange de poudre lactée et d’eau d’Evian.

En général, ce petit cordial est malheureusement suivi d’un grave accident toxico-chimique, qui nécessite l’intervention d’une équipe spécialisée dans le contrôle et la circonscription de catastrophes niveau Seveso 7.

Mais, vite oublié, ce petit incident est alors le prétexte pour une baignade festive, dans une eau à 37°, dans la piscine privée de Sa Souritesse. Ce n’est alors qu’éclaboussures et éclats de rires tandis que Sa Souritesse, qui est malicieuse et prompte à la farce, gigote et met de l’eau partout, même sur le surveillant de baignade, ça, lors, quelle franche rigolade!

Vient l’heure d’une première sieste; à moins que, particulièrement en forme, M. du Museau ne décide de visiter ses domaines.

Un grand parcours des terres de Belle Fon (voir fig. VIIb) , souvent effectué à dos de Gravier, lui permet de s’assurer que les choses sont en ordre, et que l’Etoile Bleue brille toujours.



(Fig. VIIb:

Plan cartographique des Domaines,

levé par Lord SashaStone et son Expédition -X VI MMIII-)


Cette inspection s’achève souvent dans le parc, où ont été aménagées nombre de petites attractions et distractions fort ingénieuses pour l’agrément de Sa Souritesse. Citons par exemple les klunguelingueklungues, ou l’éléphant violet volant , ou encore cet amusant jeu de miroir qui Lui permet de contempler Ses petites mains.

Une sieste, dans sa chambre privée, souvent s’avère indispensable après tant d’activités.

Cela permet au secrétaire particulier de Sa Souritesse Sublissime de glander sur internet, fumer quelque cigarette (avec la fenêtre grande ouverte et la porte fermée), vire se raser et même repasser une chemise (L’emploi du temps de m. Gravier, Secretaire Particulier attaché au Souritage Chorégraphique, est assez dense, et c’est à peine s’il parvient à mener ses activités propres parfois).

Le début d’après midi est l’occasion d’un petit rituel amusant.

Il consiste à aller séduire de son regard gris sombre la boulangère et la tabacconiste.

Bien calé sur la hanche de son père, M. du Museau descend la route de Belle Fon jusqu’à la station du réseau Metropolitain dite “de la Poissonnière”, pour nonchalamment faire acheter ses baguettes bien blanches et ses cigarettes au tabac de Virginie par son secrétaire particulier, M. Gravier, tandis que, feignant l’indifférence, Sa Souritesse posera un regard léger sur les gentilles vendeuses, qui sont déjà follement éprises.

L’après midi passe fort vite, et son Secretaire a à peine le temps d’expedier quelques menues affaires, qu’il est l’heure d’un nouveau repas, vers les 15h.

C’est une période plus calme qui s’ensuit, Sa Souritesse souvent ressentant le besoin d’un repos tranquille, tandis que tournent de petites souris amusantes au dessus de son lit d’enfant.

C’est aussi le moment où l’on s’interroge dans les cuisines, savoir si le Museau tiendra jusqu’au retour triomphal de la ChaTigresse et son lait magique, ou s’il faudra une nouvelle fois se nourrir en chimique.

Pendant ce temps, Sa Souritesse entretient de profondes conversations avec divers rongeurs, et même une famille de Koalas d’Australie.

Lundi siesteux pour le museau qui a accompagné ses parents de bellefond au Marais, pour un déj (qui n’en a plus que le nom, eu égard à l’heure tardive dudit dèj : c’était plutôt un goûter tirant sur l’apéro…)

La museau team a arpenté les rues désertées par les parisiens qui étaient globalement tous coincés dans les embouteillages des retours de long week ends.

Dimanche, c’était aussi le troisième mensiversaire du museau,qui s’en tire pas mal.

Pas de célébration intempestive avec strip teaseuse dans un gateau à la crème.

Annulation du Prix de Diane, en raison de la chaleur puis de la pluie.

Pas de meeting à la Ferté-Alais, non plus. (mais que le museau se rassure, son grand père maternel ne compte pas en rester là, et l’emmènera dès que possible, saluer les oiseaux (de fer, et les vrais aussi !)

Juste une journée comme les autres, enfin presque pour chatigresse qui se remémorait avec émotion le jour de l’amerrissage du museau, il y a de cela déjà trois mois.