Carnet du Jour 2004-2005 (on est samedi, les enfants !!, cf le Figaro)

Sasha a la grande joie de vous annoncer la naissance de :

Quentin St’H (février 2004) chez Sophie et Damien

Alessia (mai 2004) chez Carole et Piero

Léa, soeur de Ruben (mai 2004), chez Stéphanie et Jean-Baptiste

Maïa de Trokers.com (18 juin 2004), chez Pascaline et Patrick

Garance et Romane de Tokvil (28 juin 2004), chez Laurence et Fred

un ou une Marvellous Plus (début août 2004), chez Claire et Xavier

un ou une suédois(e) (en février 2005), chez Laure et Tommy

un ou une fleurette (pour février 2005 également), chez Hermine et Jean-Baptiste

Et sûrement plein plein d’autres encore….

Lundi 26 juillet 2004

Mes journées sont bien remplies !

Je jardine (ne dites pas à mon arrière que j’ai soigneusement arraché toute sa ciboulette pour mieux la replanter dans le pot d’à côté….)

Je me déguise (en Robin des Bois).

Je fais du charme et remporte tous les suffrages.

Je promène mon papa d’amour (qui est reparti à Paris….sniff)

Je couvre ma maman chérie de bisous


Dimanche 25 juillet 2004

Moi, museau 1er, roi des museaux, ai subi avec bravoure et courage extrême l’attaque d’un nécessaire à feu en fonte, qui, tapi sournoisement près de la cheminée, s’est jeté sur moi au passage de mon fier équipage.

J’ai presque pas pleuré, et pourtant mon crâne était pourfendu.

Mes parents ont dû me mettre un pansement sur le front……cf la preuve photographique.

Ce fut toutefois vite oublié car ma cour s’est occupé de moi afin de me faire oublier ce duel, dont je sortis vainqueur, je tiens à le préciser.

Les activités de l’esprit continuent de plus belle en mon royaume, et j’encourage la lecture d’oeuvres qui élèvent l’âme au sein de mon salon littéraire.

Dimanche 25 juillet 2004

Aujourd’hui, fête au village, course à dos d’âne, chars savoyards, et danses folkloriques de savoyards tradi en tenue d’apparat.

Mais aussi, soupe du village, petit vin blanc du village, gens du village, bêtes du village, enfin le village quoi !

Du coup, Sasha touille……

NDLR : le village, c’est bien sûr Pralognan la Vanoise (cf le chamois….ou le bouquetin, jamais su les différencier)

Samedi 24 juillet 2004

Aujourd’hui, en revanche, morosité et humidité.

Chatigresse s’est relevée en pleine nuit pour rebâcher la jeepette, sous une pluie battante. Son pantalon ne s’en est pas encore remis……il sèche doucement mais surement.

Et au lever du matin, gros chagrin because pluie, brouillard. La neige n’est sûrement pas loin.

Cela n’a pas entamé la bonne humeur du museau qui a décidé de ne pas faire de sieste aujourd’hui.

Mais pour le gravier, c’est plutôt les souffrances du jeune Werther et le revival de ses vacances à la montagne quand il était jeune et que ses parents le traînaient partout, façon jeune gothique (NdX: jamais été gothique moi… Tu penses, ChaTigresse, à une certaine tienne soeur là je crains) à la démarche traînante qui trouve tout nul et qui suit en râlant des parents bien comme il faut, outre une rimbanbelle de frères et soeurs tout mignons mais d’une autre génération. (Mort aux vaches, tiens!)

En même temps, quand il pleut, il y a de saines activités à la clé auxquelles le museau participe allègrement.

Résultat des courses en fin de journée, il dîne à 19 heures, range ses joujous à 19h30, et se couche à 20 heures, sans piper mot. (NdX: le museau, pas le Gravier. une peu de cohérence dans ta narration, ChaTigresse confuse)

Nous, les grands, on se fait une croziflette, et un fondant au focolat, miams ! (NdX: décidément, le Museau et fa mère ne penfent qu’à bouffer, pff!)

Vendredi suite…..

Hier soir, les parents du museau se sont échappés en jeepette (NdX: jeepette, jeepette, un petit euphémisme pour qualifier une jeep Laredo authentique refaite comme neuve mais qui a tout de même 30 années, et qui, sans portière et décapotée, est un plaisir à laisser rouler dans les lacets de la Vanoise) , empruntant la route de montagne typique qui mène aux Prioux.

Point d’électricité, point de téléphone, point de civilisation, mais une fondue savoyarde démente partagée à la lueur des chandelles.

Désolé, pas de photos de cette soirée magique, mais des étoiles plein les mirettes des souriteurs. (NdX: euh, une belle lune, mais des étoiles, pas vu)

Auparavant el Museau avait pleinement profité de son château avec piscine, et y a plongé à deux reprises, sans peur. Il ne devait pas bien savoir ce qu’il faisait.

Il a fini en maillot de bain, lequel trempe depuis hier soir afin de tenter d’enlever taches d’herbe, et eau boueuse.

Le goûter a été l’occasion d’une séance de shooting très réussie :

pendant que le reste du chalet ronflait. Oui tout le chalet. Sans commentaire.

Vendredi 22 juillet 2004

Fafa a intimé à son papa de le rejoindre dans son perchoir des Alpes.

De fait, le gravier a embarqué dans un train de nuit pour arriver au petit matin à la fraîche, accueilli par chatigresse et le grand maternel en jeep. Brrr, faisait un brin froid, mais la route est tellement plus belle sans le toit.

Pour l’instant, on fait chut car le père et son petit dorment d’un sommeil réparateur, qui d’avoir cahoté toute la nuit en teuf teuf, et qui de n’avoir pas fait de sieste depuis belle lurette (outre un réveil à 6h du matin, tant il était pressé de voir son papa chéri)

Plus d’infos ce soir, on bloggera à 4 mains avec goupil, promis.(et avec des photos)

Mercredi 21 juillet 2004

Sasha a pris le téléphérique pour grimper jusqu’au Mont Bochor (plus de 2000m), son premier sommet, la classe non?

Puis il a déjeuné au restaurant d’altitude, le Pachu, où quelques 31 ans plus tôt, Chatigresse faisait ses premiers pas. (Le fromage blanc aux myrtilles est un désormais classique du repas de midi)

La museaumobile est définitivement intronisée poussette de descente car elle a franchi avec succès chemins caillouteux, alpages bouseux, doron tumultueux et route bitumeuse bordée de fraises des bois dont Museau compte bien faire son dessert de ce soir.

Ou qu’il passe, fafa recueille regards d’admiration et commentaires élogieux. Sa mother ne se sent plus d’aise. Quant aux grands parents et à l’arrière, on vous laisse imaginer la fierté.

Museau pavane dans le village tel un seigneur dans son fief, examinant chaque recoin avec précaution.

Programme de demain, la face nord…….du village !

Mardi 20 juillet 2004

Sasha a passé une journée d’enfer.

Un peu d’observation le matin afin de guetter bouquetins et chamois, sans succès. En revanche, 2 clio, 3 twingo et 4 fiat panda (4×4 !) sont passés sous les fenêtres de fafa.

En fin de matinée, le marché de Pralognan lui a valu quelques nouvelles parures, qui, vu le froid, ne sont pas de trop, et ce n’est pas avec deux pauvres chemisiers fins brodés que le museau traversera la période glaciaire……

Puis grand évènement du jour, le grand paternel de fafa et francine sont venus lui rendre visite en son fief du parc de la Vanoise. Un déjeuner à la fraîche aux Prioux, haut lieu pralognanais, ont fait le bonheur du museau qui a, pour montrer sa grande joie, avalé son premier menu enfant, sans broncher. Fini les petits pots et autres bledineries, et vive le gratin de crozets au beaufort et le fromage blanc aux myrtilles, et la tomme de savoie, et, et et….oh du calme museau !

Il reste que tout ceci est épuisant et même une sieste de l’après midi et un coucher avec le soleil ne sont pas du luxe : fafa tombe de sommeil sans mot dire.

Et il est certain que la grande ballade en jeepette sous des torrents d’eau et de vent, ca vous calme un petit bonhomme qui déjà s’essaie à ses premiers pas, de manière téméraire et fort habile.

Tenez 3 pas d’affilée sans chuter, qui dit mieux? (chut, surement sasha demain, avec 4 ou 5 ou 6 pas…)

Exclusif !! Scoop !! Exclusif !! Scoop

Ras le bol des cols claudines brodés de chez bonpoint et autres jolis atours dont chatigresse s’acharne à vouloir attifer son museau, ledit museau a décidé de se rebeller et de vivre pleinement ses vacances.

Fini l’autorité maternelle et le chic parisien, et vive la mode camping des flots bleus, sasha fait le beauf !

Vu de Paris

… Les vacances de Sasha ont l’air d’un veritable festival gastronomique, acoompagné de randonnées automobiles dans les petites routes en lacet.

Les échos sont positifs, le museau pour changer est le centre de toutes les attentions. Et parfois, son père, oublié à Paris (où un soleil bizarre jue a cache cache avec un mois de Juillet qui croit s’appeler Octobre) reçoit dans sa boîte mel un temoignage saugrenu des diverses activités du fils.

Telle cette photo, parvenue sans commentaire depuis un téléphone portable appartenant à un grand père qui combine là la passion des Jeeps et l’amour poru son garnement de petit fils…