Un samedi soir, 23h45
Les enfants sont couchés, les parents regardent quelques épisodes de “Heroes”, (dernière série en date qui fait fureur), épisode deux, ça prend un tour un peu film angoissant, on met sur pause, il faut aller chercher le dessert.
On ouvre la porte du salon…
On avait pourtant éteint toutes les lumières…
On avait même fermé des portes.
Et pourtant, dans l’enfilade du couloir, au fond de l’entrée, une lumière se projette de l’embrasure d’une porte.
Une porte ouverte.
Dans un silence à peine troublé par des bruits feutrés.
Et devant nous, vision d’angoisse, un spectacle perturbant : assis sur un trône, un rouleau de papier entre les mains…
Un petit garçon.
Qui, tout seul, se lève, dans le noir ouvre les portes, allume la lumière de la salle de bains, et s’installe, solitaire, sans même un livre.
“Mais Sasha que fais tu là à cette heure?”
“Bah, voyons, je suis aux toilettes, enfin”.
Oui, c’est une évidence. Simplement un peu hors du contexte habituel.