Et ChaTigresse se sent é-pui-sée.
(Une ChaTigresse qui ronfle sur un canapé confortable)
Entre une secrétaire qui disparait pour cause de motifs de santé (Et ChaTigresse elle non plus n’a peut-être pas des motifs de santé? Plus peut-être que de gros bleus sur les jambes à la suite d’une chute, oui) et qui, de toute façon semble faire preuve d’un professionalisme qui aurait pu lui permettre une qualification d’office au criterium local de jenfoutisme; donc, entre une secrétaire aux trente-cinq heures plus RTT, et, de l’autre côté, une nounou qui a besoin d’un jour de congé par-ci, deux heures de temps demain ou un jour de congé par là, bref, entre charade et syllabe, ChaTigresse commence à en avoir sa claque des salariés qui exploitent un peu beaucoup les patrons.
“Marre d’être un peu la vache à lait de tout le monde! Je serai la vache à lait de Number 2 d’abord, et personne d’autre!”
Pendant ce temps, Gravier roule entre Paris et la province proche (les Ulis, trou du cul du monde et siège d’une boîte connue dans le monde de la musique informatique), et n’a même pas le temps de s’arrêter prendre un verre en terrasse, l’attente l’attend!
Sasha lui continue à parler, à dire pas mal de choses marrantes, et à organiser d’une main de fer la logistique et les details de la vie à Bellefond (“Non, papa; assis là, pas là!” “Non mama, ordinateur est à papa pas le tien” “Moi vais me reposer” “Moi vais pas dormir tout de suite, moi vais dormir tout à l’heure”)
Bref, tout est paré.
Et Ma-dé? (le prénom des puînés à Bali)
Lui il reste au chaud et à l’étroit, tête en bas, bras croisés, les pieds contre la paroi, bien calé dans un ventre somme toute fort agréable, et de toute façon, vu qu’on est en trêve hivernale, il en se laissera pas expulser, il sortira quand il voudra.
Il aurait intérêt à vouloir fissa, parce que les petits profiteurs du système, on connait une avocat qui en a un peu plus qu’assez, là….