“J’entreprends aujourd’hui une tâche qui sera vraisemblablement assez longue et assez difficile.”
… écrivait en 1937 Robert Brasillach.
Avait-il l’intention de tenir un journal en ligne de la vie des Museaux ?
(non, il allait écrire un des plus jolis romans de l’avant guerre, quelque chose qui aurait tout de même un peu plus de tenue que ces pages electroniques qui vous distraient par le moyen de la narration de diverses péripéties muselières).
En tout cas, ici, cette tache longue et peu aisée de savoir donner des nouvelles régulières semble un peu délaissée.
On travaille beaucoup du côté maternel, on s’interroge professionnellement du côté paternel, tandis que la génération montante continue à grandir et forcir, et à occuper les parents, qui finalement ne savent plus trouver le temps de coucher trois mots sur une fenêtre de brouteur internet.
Et ce soir il faudra être bref, il est déjà nuit tardive, et tout le monde dort, après de folles galopades et jeux dansl’immeuble, puisqu’il y avait fête de voisinage à Belfon, et que l’on mit tables et tréteaux dans la grande cour, et que chacun vint apporter un peu d’ambiance et beaucoup de victuailles.
L’initiative de ChaTigresse et sa comparse aujourd’hui exilée à London tient la route, troisième année je crois, merci Athanase de cette idée maligne.
Il n’a pas plu (un défi, vu les antécédents de cette fin de mai), les enfants ont joué comme des fous, on a papoté, bu, grignoté, et l’été arrive à grand pas, on dirait.
La photo en illustration n’a aucun rapport, si ce n’est de vous faire voir comment une Miaulette et un Museau peuvent voir leur cerveau complètement paralysés par un écran de téléviseur. Réalisé sans trucage, avec sans doute l’aide d’un DVD de Barbapapa et d’une chaise en osier Ikea.