On serait en droit de s’inquiéter, si l’on ignorait que les museaux ont fui la grisouillade parisienne pour aller chercher l’altitude de la Vanoise, puis le soleil massilien.
On bronze, on dort, on graille, on se repose dans la grande bastide de la traverse.
Les platanes proposent leur ombre, le vent rafraîchit la pelouse, et les transats sont mis à contribution de façon intensive.
Dans les étages, derrière les volets en espagnolette, on fait de longues siestes pendant qu’au dehors un soleil cagnarde la ville.
Parfois on va faire du vélo au Parc Borély, ou on pousse jusqu’à la plage de l’escale, loin, à au moins dix minutes de soleil.
Le ouiquende dernier, on est allé en Vésubie, sous le Mercantour, prendre un peu de hauteur au dessus de Nice, chez Rosa et Solal. Puis en redescendant, on a regardé la côte d’Azur, villas campings embouteillage mer bleue vendeurs de piscine chaises de jardin, on s’est arrêté chez Victoria&Ariane, stars de la Côte en villégiature, et on a bu du vin Cassidin, petits souvenirs.
Et nous revoici-voilà dans la Bastide. Il fait doux, un peu d’air et les grillons qui grillonnent.