… oui parce que les anciennes nouvelles ça commence à dater.
En bref, faisons court et rapide, vite. Pressons pressons.
La ChaTigresse se pourlèche dans son nouveau travail, où conclusions et documents sont rendus par elle à la vitesse de l’éclair et à la satisfaction de la boss.
Du coup, elle s’engrippaille mais continue de travailler, fièvreuse et sous antibiotiques (Les antibiotiques c’est pas fantomâtique), l’air de rien, solide et professionnelle (avant que de fondre dans un bain chaud le soir)
Pour se reposer, certain soir, elle va écouter chanter un mossieur de quand elle portait encore des barboteuses. Hier soir, à Bercy, pour son dernier concert. 17 000 personnes, âge moyen 40 ans sans doute. Et au milieu, ChaTigresse, avec sa double fièvre de fan et de grippée. Sympa. Si si. Lunettes et cheveux de paille, comme vous l’iimaginez.
Le Museau fait aussi sa grippe, tranquillement, mauvaise toux et température presque normale (peut mieux fièvre, tout de même).
Il vieillit aussi, et sait maintenant compter jusque 4. Son âge depuis une semaine. Les vols UM sont au coin de la rue.
La Miaulette se content d’avoir un runny nose et de rester au bord de la grippe, sans y basculer, la coriace. Elle marche, raconte des tas de trucs, danse, se cache, rigole, et nous fait tous marrer. Sûr, un peu comme pour la Ségolette, on ne comprend rien à ce qu’elle dit, mais tout de même, on préfère son sourire, il est sincère et ses yeux pétillent.
Le Gravier fait de la présence. Et en oublie de poster sur ces pages…
Voila, vous savez tout, ou presque, vous ne savez rien, en fait, il y aurait tant à dire…
… Sur le goûter d’anniversaire familial du Museau, où vinrent ses deux arrières grands-parents, bonpied bon oeil, et où deux énormes gateaux furent pour partie engloutis par une Miaulette insatiable et barbouillée de chocolat;
… Sur les blagues du Museau, qui ce soir vous soutient pendant une demi-heure, alibi à l’appui et inventions imaginatives à la rescousse, que, non, ce matin il ne s’en fut pas à l’école, mais allait avec Maman faire du shopping buissonnier;
… Sur les menus de Miaulette, lesquels maintenant doivent être identiques, i-den-tiques, à ceux du Museau, sinon je crie, moi aussi je veux du steack et des épinards;
… Sur les élections, mais bon, il y a des blogs et des journals pour ça, on va pas vous déprimer non plus. Seulement, maintenant le Museau il vous reconnait un candidat à deux cent mètres, c’est un expert. Il reconnait aussi les présidents sortants, mais change de chaîne car il n’aime pas le vide;
… Sur les déboires du Museau de Belfon, qui écrit Gravier avec deux P et deux A: “bah, oui, c’est ton nom, ça”.
Oui, le Museau en chef écrit, un peu, des impressions fugaces, des poèmes courts, le plus connu s’intitule “fffffhhghghhhhhyyyyyyddddggsgggssssss”, des textes surréalistes et dadaistes, ou encore son prénom et celui de sa soeur, tout ça sur son ordinateur personnel. Si vous recevez un jour un mail commençant par “ddddddddddddbbbbvvbfbfjfgogokggkgkgjrrejr”, c’est de lui aussi;
… Sur le printemps qui revient, et tandis que tout le monde semble se traîner le myxovirus influenzae, dehors il fait si beau, il fait si chaud, le ciel est bleu et on respire;
… Sur le fait qu’on a enfin confié Pétronille à un nouveau propriétaire aimant et attentif;
… Bref, notre vie continue, et vous n’en savez rien ?
Pas si grave, c’est pourtant que vous vivez la vôtre, de vie, et elle est pas mal chouette, non ?.
Prochain bulletin d’information selon évolution de la situation.
Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant.
(Si, si. Sasha a appris 1) à faire des photos, 2) à taper sur un clavier, donc maintenant on le forme au poste de log-keeper.)
PS:
si ce billet vous semble un peu long et confus, c’est lié à un mauvais timing. J’aurai du couper la télé, je n’arrive plus à penser clairement quand Môman parle.