Dans la série susvisée, Bellefond a l’honneur et l’avantage de vous présenter “le Spa de Bellefond”.
Ambiance zeniale, odorothérapie, lentitude attitude sont au rendez vous de ce petit coin de paradis en plein coeur de Paris, à nul autre pareil…..
Bon, j’arrête la retape, c’est pas du tout, du tout comme cela.
Imaginez que vous rentrez du bureau. Deux museaux en délire (tout à la joie de s’être retrouvés la veille après une semaine de séparation, donc) vous sautent au cou. Adorables, adorables.
Pris d’un coup de folie, vous vous prenez à rêver d’un bon bain chaud, qui sent bon pour vous détendre après une journée tout à fait sans intérêt (ca va changer, dès lundi 5 prochain, au fait !).
Vous briefez l’aîné de veiller sur sa soeur dans la chambre où il est de bon ton de jouer, juste jouer, tous les deux. Message reçu, semble t-il.
Vous avez pris soin de fermer l’accès au salon, au bureau et à votre chambre qui sont potentiellement synonymes de “sortie de bain en 3 nanosecondes au moindre bruit suspect”.
Ces préalables accomplis, vous vous plongez dans ce bain si mérité…..et là, le miracle s’accomplit……3 secondes de sérénité totale, le doux ronron des enfants qui jouent sagement à leur place (délimitée en gommettes jaunes, je vais leur apprendre l’ordre et l’autorité, moi!).
A la quatrième seconde, vous réalisez que pffffftttttt, c’en est fini de ce moment privilégié avec l’eau du bain.
Miaulette investit la salle de bains, et prend un malin plaisir à mettre ses mains dans le bain pour apaiser sa soif….
Puis, Fafa déboule avec une subite envie de faire pipi (rien à redire, les commodités sont en face de la baignoire….) et il s’exécute sans mot dire, avec un naturel déconcertant.
Sur ce, Miaulette se convainc de faire de même et là, le spectacle de la vie se déroule sous les yeux d’une chatigresse médusée qui a du mal à suivre le rythme : Violette relève la cuvette (qu’en parfait fils de chatigresse, le museau avait rabaissé) et fait mine de descendre son pantalon. Pauvre chatoune qui n’a pas encore compris que le babygro est fait d’un seul tenant du cou aux pieds. Mais l’intention y était, tout en mimétisme de son frère aîné adoré.
Enfin, Fafa revient à la charge en brandissant son playmobil Robin des Bois (muni d’un carquois, d’un arc, de flèches et d’une protection d’avant bras qui se clipse sur l’avant bras donc, lisez, lisez, c’est important pour la suite) et Sasha de demander que l’on lui expliquer de rechef à quoi sert le truc en plastique (la protection en fait). Chatigresse, sommée, répond au museau en étalant sa connaissance parfaite d’un sport qu’elle maîtrise admirablement, le tir à l’arc. Et Fafa, de répondre : “Mais, il n’y a pas besoin de le mettre, ce truc, c’est un faux Playmobil, il peut pas se faire mal.”
C’est à ce moment là que Chatigresse est sortie de son bain pour vous conter ces quelques zakouskis qui font son quotidien.
Sachez que pendant qu’elle bloggait, 12 autres petites anedoctes se déroulaient comme Violette qui se met debout spontanément et marche, semblant enfin considérer cette fonctionnnalité en tant que telle (ha, ha, ha), Sasha qui arrive et voyant sa mère sur l’ordi lui lance un “mais à qui tu envoies un mail, maman?” ou encore s’étonnant que son ordi qu’il sait avoir laissé en veille ne s’allume pas, finit par trouver qu’il est éteint. Non, mais il y a des gens qui appelent leur hotline pour moins que cela, tout de même.
Scotchant, non?