Ben, rien, pourquoi?

Ben, voui, rien de spécial sur la terre.
Juste Chatigresse alone at Belfon avec les museaux qui profitent (à outrance…) de la situation.
Chatigresse qui a fini son mémoire et est trop fière d’elle (en même temps, cela faisait longtemps).
Chatigresse qui attend avec plus que de l’impatience son cadeau de 36nanniversaire parce que son mobile lui fait des faux plans toutes les 3 minutes, et que de toutes façons, Iphone rules !!!!
Bref, rien de transcendant hormis quelques jours à Champère, dans les couleurs d’automne, plein d’enfants trop mignons, de parents trop sympas (ceux des enfants, tiens !) et de la tarte au saint nectaire, Yesssss.
Pour ceux qui se posent la question, Gravier séminarise à Cannes dans un 4 étoiles L, mais faut pas gloser…il vous racontera lui-même les ateliers de self-compliance to implicit rules, ou de management de la relation client, enfin, c’est pas le salon du tarot, mais presque pour Chatigresse qui n’y comprend que couic.
Buena Note par ailleurs.

Pommes de terre à la Facebook

On savait Chatigresse, férue de cuisine. Ce n’est pas un mythe. Encore que certains pourraient en douter, ce soir.

Petite recette à la mi (me en english, please, faites un n’effort) :
Prendez le sachet de pommes noisettes congelées de la marque picard (ou autres, au demeurant) du congélateur.
Versez dans la poêle.
Partez faire autre chose, ie facebooking pendant quelques minutes, voire dizaine de minutes.
Reviendez plus tard……
Arrachez la poêle du feu.
Pestez contre Facebook.
Arrêtez toute initiative cuisinesque.
Reprendez le facebooking.
Dîner PAS.

De toutes façons, ca fait maigrir. de pas dîner, pas le facebooking, pfffff.

Mots de nains, mots pas vilains !!

Violette parlotte désormais, et balbutie en yaourhtant 5 mots sur deux, mais, en parents expérimentés que nous sommes, nous décryptons. Lala papa mèmè papo la tètète; fastoche signifie ainsi : là, papa, il faut penser à mettre ma cagoule pour sortir dehors car il fait fort froid par les temps qui courent. Ou plus simple, un primo-parent comprendrait : MAMAN, LE LAI èèèèèèèèèèèè, LA LA ou tout simplement MAMAN, LE LAIT, avec du CHOCOLAT !!!!

E-LE-MEN-TAIRE, BA-SI-QUE.

Museau n’est pas en reste, mais dans un registre plus articulé (ouf, merci, merci). Il s’effraie des chiens, noirs comme des loups, en réalité, un micro-rat, noir, certes.
Et à sa maman qui observait qu’il avait maigri, après son opération des amygdales, il a répondu doctemment qu’il mangeait beaucoup en ce moment et qu’ainsi, il allait démaigrir. C’est pas faux, s’est dit Chatigresse en son for intérieur.

6 octobre – 16 octobre : 10 jours de folaie !!!!! (follaille if you want the right accent)

La meuf de St Pierre est partie, puis rentrée, comme chacun le sait (enfin, ceux qui suivent……le blog). C’était cro bien, court, mais bien. Dur mais bien. Mais pas trop long. Non, 2 jours et demi à St Pierre, c’est amplement suffisant. Pas la peine de courir chez votre agent de voyages pour booker une semaine là-bas (oui, c’est par semaine qu’ils comptent, car il n’y a qu’un vol par semaine depuis Montréal, faut pas se louper, en bref). C’est chouette, mais voilà, c’est pas folichon, surtout un dimanche entier, toute seule, comme c’est la France, les 3 magasins de l’île sont fermés, et pi, il bruine un peu aussi. Et le lundi, l’expertise judiciaire, c’est moyen sympa, une température de 11°c acceptable sauf courant d’air dans la ruine incendiée qui baigne dans les hydrocarbures……donc douche à 45°C minimum entre midi et deux pour tenir le coup jusqu’au soir, sinon pas possible.

Question retour, il faut d’autant moins se louper quand on est de mariage, le samedi qui suit…….si vous voyez ce que je veux dire. The mariage de l’année, qui a été une réussite totale. Des mariés, au delà de magnifiques, ils rayonnaient de bonheur, un Ave Maria d’une émotion rare par Laurence au cours de la messe, puis une soirée d’enfer. Les photos qui illustrent ce moment parlent d’elles-mêmes, G-E-N-I-A-L !!!!!!!!

Puis, mardi matin, amygdalectomie et végétationtectomie pour fafa. C’est le petit garçon le plus courageux du monde (c’est le chir qui le dit, même pas sa maman, enfin, si un peu, et elle n’est pas peu fière, la chatigresse). Fafa découvre maintenant les joies du Mr Freeze, plutôt à la fraise, si possible, merci, sivousplait.

Tutti va bene, donc, mais cela fait beaucoup d’émotions en peu de temps. De vraies montagnes russes.

Quant à Violette, la plus girly (qui postule pour le remake du clip “I’m a Barbie girl”, by the way), elle répand pâtes et petits suisses sur le parquet de Belfon, terrassée par une gastro d’une liquidité consternante. Je n’en dirais pas plus, le CSA me sanctionnerait. M’enfin, rien d’insurmontable, non plus, elle est solide, la gaillarde.

Caminique – Domille : un partout

Long ouiquende de mariage mais grosse belle fête et beaucoup de rires et d’emotions touchantes, vous en faire le récit par le détail ici, surtout en écrivant ceci depuis ma couette et sur un iPod (oui le clavier de l’iphone est donc parfaitement utilisable) serait une gageüre et prendrait bien trop de temps et de tapotis. Ce sera donc pour une autre fois, avec les trois quatre photos acceptable prises par le Gravier. En attendant notons sur l’agenda que demain le Museau rentre en clinique pour y laisser végétations et amygdales ainsi que ses petits ronflements obstrués chroniques. Plus d’info donc demain !

Quelques photos par le Gravier

Whine and Cheese dans la colle

Ou :
le dîner de con
(notons le singulier).

Attablé devant un iMac 20 pouces (environ 15,4 auriculaires en mesures de petit doigt), le papa des Museaux fait tomber des miettes de baguette tradition dans son clavier (point trop grave, il est sans fil, donc facile à secouer au balcon comme un vulgaire tapis), tandis qu’il déguste un Camembert platreux (deux jours d’affinage de plus ne l’ont pas amélioré, dorénavant il passera ses nuits sur une étagère, plus de frigo pour lui !), un peu de Comté, un Saint Félicien piquant et coulant, parfait, et un peu de gruyère, et un petit pot de beurre.
Arrosant tout celà de Gigondas, une erreur, nous l’admettrons, mais c’est le seul rouge qu’il reste au premier (et descendre à la cave laissant la maison seule ne peut s’envisager) et de toute façon il accompagnerait parfaitement de la cuisine de terroir (filet de boeuf aux olives, veau orloff, etc), que l’on ne sert pas à Bellefond. Le Gigondas ne sied pas au Comté, amis lecteurs, notez le pour votre gouverne.

Dans une chambre voisine, les museaux dorment, épuisés sans doute, et de toute façon il est passé l’heure du coucher, donc s’ils ne dormaient pas ça risquerait de chauffer à trois je viens et c’est la fessée etc.
Mais on est sorti en forêt avec étang canards et soleil dans les sous-bois ce jourd’hui, et la fatigue est rapidement venue calmer ces petits.
En fin de première histoire, le Museau s’est même fendu d’un “Moi je vais aller me coucher parce que je suis bien fatigué. Tu viens te coucher, Vio?” (oui, il appelle sa soeur “Vio”, et pourtant PERSONNE dans ce foyer ne l’appelle jamais ainsi. En même temps, présenté à un Timothy aujourd’hui, le Museau l’a aussitôt interpellé sous le vocable de “Tim”, donc le Museau a l’esprit de synthèse et la familiarité rapide).
En fin de PREMIERE histoire.
L’auteur de ses lignes a pris son carnet pour le noter, car c’est historique. (Son carnet, vous l’avez sous les yeux, je vous décevrais en vous laissant croire qu’un jour, plus tard, vous auriez la chance de découvrir l’intégrale de “Museaux’ Story – unabridged! The full diaries! No editor’s cut! With bits of cheese in it!”… Lorsqu’après sa mort, on découvrirait des centaines de petits carnet moleskine noirs remplis d’une écriture dense et d’anecdotes impayables… Mais non, hélas, depuis 1997, aucun journal de bord n’est plus tenu par l’auteur de ces lignes, si ce n’est ce blogue à quatre mains qui recense quelques évenements choisis de la vie d’un foyer parisien. Bon. Je reprends.)

Pourquoi, tardivement, ainsi posé devant des fromages et un vin inadapté ?
Et bien, s’il faut l’avouer, c’est parce que la maîtresse des lieux, notre ChaTigresse de ménage, s’est envolée dans le matin blême (d’accord, plutôt dans un début d’après midi riant et ensoleillé) d’octobre pour un des fiefs historiques de l’Acadie, le petit groupe insulaire de Saint-Pierre et Miquelon (et Langlade).

Saint Pierre et Miquelon, 20 miles nautiques au sud de Terre Neuve, vague archipel de trois îles et environ sept mille habitants, ni un DOM ni un TOM, apparemment un COM, si l’on en croit wikipedia, un seul hotel trois étoiles (devinez où descend notre avocat?), une impression de bretagne sans la pierre des maisons (en bois, sur des iles sans arbres?), trois heures d’avion depuis Montréal en ATR 42-320 (immatriculation F-OHGL “Albert Briand”, 42 places et des toilettes), un seul avocat, un tribunal de premier instance et un tribunal administratif.

La ChaTigresse vole vers ces flots bleus, et des landes vertes, pour une expertise, pour le travail quoi.
Si elle se pose à Montréal (elle y est actuellement, soit en train d’écumer le duty free du Pierrre Trudeau Interchional Aiport, soit prostrée dans un coin en train de souffler dans un sac en papier – elle n’aime pas les vols en petit avion, donc l’angoisse nous guette – ), elle n’y restera que 2 heures, et au retour idem.
Car de Montréal, justement, viennent vers la France tous ces cousins qui veulent marier le Dominique et la Camille, le ouiquende prochain. Donc pas de raison de s’arrêter, ni même le temps de profiter de la belle province, on rentre mercredi matin.

Le résultat en est que les Museaux sont à la charge de leur grand dadais peu débrouillard, et pas doué pour raconter les histoires, de père.
Mais, ils ont reçu des instructions expresses et maternelles, d’être bien sages, d’être bien gentils, et jusqu’à présent (à part la tentative de Miaulette de manger la cire rouge de son Babibel, tout en gratifiant son père d’un “Merci Papa” enthousiaste, et les essais infructeux du Museau de se jeter à l’eau aux étangs de Ville d’Avray, sous le prétexte d’en frapper la surface avec un baton depuis un ponton branlant, ou encore ses velleités de s’estropier en chutant de vélo sur les chemins -toujours au bord des susdits étangs-), on peut dire que le contrat est tenu.
En même temps, on se sera bien gardé de leur mentionner le fait que, ce soir, c’est la Nuit Blanche sur Paris, ou que, ce soir encore, les All Blacks affrontent les Bleus (A l’heure où j’ecris ces lignes des gens, ont hurlé dans les cours d’immeuble,et l’équipe point fr me confirme que les All Blacks sont noirs). Donc les Museaux croient que c’est un ouiquende comme les autres, juste sans Maman, mais c’est apparemment une raison pour se comporter en bambins adorables.
Et dormir comme des loirs.

Pendant ce temps leur mère se demande si elle doit absolument leur rapporter de la conserve de morue sechée, ou un petit bateau sculpté en bois représentant les fiers pêcheurs de Saint Pierre bravant la tempête et les zones de pêche nationale du Canada pour ramner à leurs enfants transis de succulentes morues.

J’ai fini mon verre de vin, rangé les fromages, éteint les lampes de la maison, et vais aller dormir dans un lit trop grand pour moi, en attendant l’appel de 2 heures du matin qui me confirmera que le vol Montréal – Saint Pierre a bien eu 25 minutes de retard et un parcours sans souci (là bas aussi c’est donc la nuit blanche? Ou le décalage horaire, ma brave dame).

Les parents boivent, les enfants bringuent…


.. et ce sont les parents qui cuvent quand même.

Vendredi soir, la soeur de la ChaTigresse, et marraine du Museau aussi, fêtait une installation pavillonaire en papiers peints fleuris et moquettes motif marbre, dans sa petite maisonnette coquette et banlieusarde avec jardin derrière et Aubervilliers autour.
La Lyks et le Fleub se sont donc posés dans un petit nid douillet, et sentant bon la retraite cheminote et la collection de coucous suisses, l’élevage du forsythia et des massifs de dahlia.
Pour l’occasion, on aura convié camarades, amis et famille, qui défileront toute la nuit ou presque.
Les museaux sont évidemment de la partie, et ne sont pas seuls, ils retrouvent des camarades ou des cousines.
la mère des museaux est aussi de la partie de champagne. Jusque tard dans la nuit, lorsque ce rabat joie de père de museaux la fourrera de force dans la voiture avec des enfants encore en pleine forme, car ayant dépassé le stade de la fatigue pour atteindre le seuil de l’épuisement pour le franchir et atteindre le stade de la zénitude sereine et détendue, vu que de toute façon il est une heure du matin.
Le lendemain, on dormit tard. Certains souhaitèrent même dormir toute la journée. Ce qui fut refusé. On avait des visites de Londres.
Dimanche, vélo. Et déjeuner tuileries avec d’autres londoniens.

Cher Monsieur Renault


A Monsieur,
Monsieur Renault comme les voitures
A Boulogne-Billancourt, faire suivre

Cher Monsieur Renault,

Tu dois t’en souvenir, l’année dernière, Papa et Maman t’ont acheté la grosse voiture à nous noire.
On l’appelle Scénic, je crois qu’elle s’appelle Mégane.
Elle est très chouette.
Elle roule bien vite mais pas trop vite sinon j’ai peur.
Miaulette ne vomit presque plus dedans, c’est bien plus agréable, il faut le dire.
La clim’ marche bien, comme ça on n’a pas trop chaud quand on va à la maison de Marseille.

Hier, on est parti, moi, Miaulette, Maman et Papa, à un barbequouilly à la campagne, chez des amis de Maman et Papa, qu’ils ont une fille qui est petite comme Miaulette, et elle s’appelle Agathe.

Papa et Maman ont démarré la voiture, ils ont dit tiens il faudra acheter de l’essence, ils ont regardé le GPS et on a roulé sur l’autoroute.
Puis ils ont roulé sur la campagne, moi j’ai vu plein de campagne. Mais comme c’est la Brie champenoise, c’est plutôt des champs et des champs, sans vaches et tout, alors on a continué à rouler.
Jusqu’au moment où Papa il a dit qu’on pouvait plus continuer à rouler.
Et qu’il allait essayer de poser le Scenic en douceur, mais accrochez vous bien parce qu’on n’a plus de moteur. En fait il s’est arrêté sur une petite route sur le coté de la D231. Et il a dit à Maman qui rigolait un peu en se demandant pourquoi on s’arrêtait alors il a dit tu te souviens quand on est parti on a dit il faudra prendre de l’essence et puis on en n’a pas pris et bien voila il aurait fallu en prendre et on n’y a pas pensé et la voiture n’a rien dit et là le moteur s’est coupé alors qu’on était à cent kilometres heures (je crois c’est très vite parce que les routes de campagne c’est quatre vingt dix mais j’ai rien dit à Papa) et j’ai du vite vite me poser en douceur dans un champ mais heureusement c’est pas un champ mais une route qui amène au lieu-dit “La Brosse”.

Papa il a dit qu’il était très en colère contre Monsieur Renault et il a dit c’est pas normal que la voiture dise juste au départ qu’il reste moins de soixante dix kilometres d’auto-noémie et qu’après la voiture elle ne dit plus rien et que même quand on arrive à la fin de l’essence elle ne nous alerte pas en faisant bibibibip attention bientôt plus d’essence pour avancer bibibibip.

Papa et Maman, ils ont dit qu’ils n’étaient pas fiers d’avoir complètement oublié l’essence, mais que la voiture c’etait dangereux qu’elle ne rappelle pas qu’il ne restait plus d’essence et qu’ils voulaient écrire à Renault alors voila.

Des dames très gentilles qui se rendaient au lieu-dit La Brosse, ou peut-être à Cucharmoy je ne connais pas bien la région, se sont arrêtées et elle sont demandé si il y a quelque chose qui ne va pas, et oui la station d’essence il y en a une à Provins, et hop montez on y retourne pour vous y emmener et Papa est parti avec ces dames et on a attendu dans la voiture et Maman elle a appelé des amies au téléphone pour rigoler et il y avait plein de mouches dans les champs autour parce que les fermiers ils ont mis des crottes dedans et quinze minutes plus tard les dames de la campagne étaient de retour avec Papa et il avait un jerrycan et il sentait l’essence car il s’en était renversé dessus, mais c’est pas grave, et il a pu nourrir la voiture qui a fait gloup gloup gloup car elle avait soif, et puis on a regardé le GPS et on est parti pour faire les onze kilomètres jusqu’au barbequouilly et en fait il y avait plein de plats de salades et de choses super bonnes et c’était pas un barbequouilly mais de toute façon on était en retard alors j’ai rien dit et j’ai fait du vélo dans le parc tout l’après midi.
Et même j’ai tiré au pistolet à plomb.

Voilà. Donc Monsieur Renault, il faut changer tes voitures parce qu’il n’est pas normal que l’auto-noémie ne s’affiche plus en dessous de soixtante-dix kilomètres et que il faudrait des alertes régulières pour rappeler aux gens distraits qui ont des enfants trop mignons assis derrière et qui n’ont jamais envie de faire pipi et du coup on ne s’arrête jamais dans les stations à service, pour leur rappeler que la voiture bah elle a presque plus d’essence puis quand elle en a plus du tout elle devrait dire là tout de suite arrêtez vous sur le bord vite avant qu’il soit trop tard.

Sinon c’est hyper dangereux et mon Papa il est hyper fort et il a vachement bien controlé l’atterrissage, parce que sans moteur la direction est plus trop à citer et le freinage devient trop dur à faire.

Alors attention, Monsieur Rnault, sinon on achetera du japonais, ça c’est ce que Papa a dit, je serais toi je ferais gaffe.

Le Museau

Ils se sont mariés!

Camille la fille et Dominique le mique sont aux yeux de la loi Femme et Mari.
Ils leur restent encore à échanger des voeux dans un cadre plus solennel, mais ils se doivent, d’ores et déjà, mutuellement fidélité, secours, assistance.
En images: par là.
En attendant, les museaux ont une nouvelle tante à l’état-civil. Tante Camomille. Elle est super cool.

Des informations, enfin !!

Qule long silence, heureusement égayé par quelques photos. Mais, il est vrai que la meute de Belfon ne s’est pas trop épanchée sur le web alors que plusieurs sujets de gueulante auraient pu être mis en ligne.

A commencer par le temps. C’est l’hiver. A peine avons nous eu du soleil à Marseille ! Mais à Paris, le froid, le blizzard et les trombes d’eau. Il y a même un moment où chatigresse s’est cru sur la péninsule du Yucatan ou dans un champ de bananes martiniquais.

Puis le temps, nan, c’est vraiment n’importe quoi. Que fait le gouvernement? Rien, ah, bah, ca, m’étonne pas.

Et encore le temps……

Bref, l’été est pourri, moisi.

Cela n’entame, toutefois, pas la jovialité du terrier qui grandit, pépie et régale les parents de moultes anedoctes, dont la narration se fera au long de ce blog, don’t worry.

Sasha s’impatiente et veut rentrer dans sa nouvelle école. Violette fait tout comme son grand frère, même pipi debout (enfin, semblant, mais c’est la grande classe quand même).

Les deux jouent à n’en plus finir, et il est rare que la chambre des museaux dorme avant 22h…….non pas que les parents les aient couchés tard, comprenons nous bien.

Le papa des museaux prend ses nouvelles fonctions avec joie et délectation. Il faut dire que la perspective de la vue sur la Tour Eiffel d’ici peu est pour le moins motivante, tandis que le boulot reste au sein de la Pomme. Le rêve !

Les dîners reprennent doucètement, et les BBQ, si, si, sont désormais posssibles grâce à Chonch’ et son maxi-jardin. La Campagne à Paris.(D’ailleurs, Chonch’, faut qu’on parle, elle est où notre chambre de week-end?)

Les grands-parents des museaux vivent leur vie, qui à Pralognan puis en Suisse, qui dans les montagnes alpines aussi, qui à Madagascar.

Voilà pour quelques nouvelles du front.

Sans nouvelles des museaux depuis un mois…

On serait en droit de s’inquiéter, si l’on ignorait que les museaux ont fui la grisouillade parisienne pour aller chercher l’altitude de la Vanoise, puis le soleil massilien.
On bronze, on dort, on graille, on se repose dans la grande bastide de la traverse.
Les platanes proposent leur ombre, le vent rafraîchit la pelouse, et les transats sont mis à contribution de façon intensive.
Dans les étages, derrière les volets en espagnolette, on fait de longues siestes pendant qu’au dehors un soleil cagnarde la ville.

Parfois on va faire du vélo au Parc Borély, ou on pousse jusqu’à la plage de l’escale, loin, à au moins dix minutes de soleil.

Le ouiquende dernier, on est allé en Vésubie, sous le Mercantour, prendre un peu de hauteur au dessus de Nice, chez Rosa et Solal. Puis en redescendant, on a regardé la côte d’Azur, villas campings embouteillage mer bleue vendeurs de piscine chaises de jardin, on s’est arrêté chez Victoria&Ariane, stars de la Côte en villégiature, et on a bu du vin Cassidin, petits souvenirs.

Et nous revoici-voilà dans la Bastide. Il fait doux, un peu d’air et les grillons qui grillonnent.

Belle épine

Il sera dit que le foyer des museaux ne sait vraiment pas générer des évènements d’urgence médicale dignes de ce nom…

Ainsi, samedi soir, un Museau en Smart et sa maman auront passé deux heures (surtout d’attente) à Saint Vincent de Paul (bonne adresse, on recommande) pour déloger… une bête épine de rosier qui s’éetait logée (et cassée) dans le cou de pied d’un petit garçon qui, dans l’après midi, avait trouvé malin de filer de grands coups de tatanes à un buisson raccorni et désséché, lequel arborait de longues et vicieuses épines sèches et cassantes, signes flétris d’une gloire passée de massif aux grosses roses rouges… Ca fait mal, sur le coup.

Le chirurgien au départ n’avait pas jugé nécessaire l’anesthésie locale, diagnostiquant tout au plus un petit caillot et pas de reliquat d’aiguille.
Mais par acquit de conscience, et avec un petit bistouri bleu, il procédait par la suite à une nette entaille pour déloger (si l’on en croit une mère digne de foi et peu impressionnable) près d’un demi-centimètre de pointe sèche et courbée, logée profond sous de la tendre peau de Museau. Pendant ce temps, l’enfant hurlait. Tenu par une interne gentille et une mère semi-défaillante.

Miaulette dormait tranquillement, lorsqu’après deux tours de Paris, et plusieurs visites de pharmacies de gardes en cours de fermeture, le Museau et sa maman regagnèrent le terrier. Sinon, elle aurait pu échanger des souvenirs de guerre avec son frère, elle qui dut aussi se faire déloger au scalpel et à vif une petite écharde de 3 millimètres, du dessous d’un doigt.

Quelles aventures.
Les urgences, de toute façon, ne peuvent pas prendre au sérieux des gens qui arrivent avec carte vitale et carnet de santé de l’enfant, enfant qui lui-même ne présente aucun traumatisme apparent, ni même vêtements ensanglantés.

En même temps, si on doit passer pour des touristes à chaque fois qu’on rend visite aux urgences pédiatriques, moi, personnellement, vu que je ne suis pas là pour battre le record d’éclatement d’arcade sourcillière ou d’ingestion de corps étranger, ce genre de banalité dans l’accident, ça me sied.

On est lundi soir, dans une chambre d’enfants, on entend des conversations et des rires, et là, un petit garçon vient de déclarer péremptoirement qu’il allait faire pipi, Violette, et qu’il revient tout de suite, et pendant les trois minutes de son absence, il a dû répondre aux interrogations pressantes de sa soeur, oui je reviens, attends moi, je suis aux toilettes.
De retour dans leur chambre, c’est embrassades et retrouvailles, comme après une longue absence.
Il va falloir aller faire la grosse voix, pour remettre un peu d’ordre dans tout celà, IL-FAUT-DOR-MIR!
Mais pas tout de suite, pas tout de suite…

Courrier de Vacances

Toulouse le jeudi 14

Chers papa et maman,
Nous n’avons pas pu nous parler tout à l’heure alors je vous fais un résumé de la journée.
Je suis allé voir un beau château à Carcassonne et j’ai eu une super épée de chevalier.
En rentrant j’ai aidé Gérard à planter des rosiers, il a beaucoup travaillé.
Tout va bien, je vous embrasse très fort,XXXXXXXXXXXXX
Sasha

===========

A Monsieur,
Monsieur Sasha B.,
Aux Bons (très bons) Soins de sa Mamoune
—–
Paris, le jeudi 14 juin,

Cher Sasha,
Ce soir je suis rentré tard du travail. C’est dommage que la caméra n’ait pas marché lorsque votre maman, qui me parlait en vidéo au travail, a essayé de vous inviter dans la conversation, car vous m’auriez vu vous parler depuis mon bureau.
En même temps, ce n’est pas grave, je n’aurais jamais du être à mon bureau après 20h.
Que ne ferait-on pas pour avoir un iPhone…

En parlant de vous voir sur un ordinateur pour vous parler, Miaulette trouve ça très amusant quand vous tirez la langue à la caméra, mais moins amusant quand vous vous cachez derrière le canapé de la maison de Toulouse.
Parce que, quand vous êtes caché derrière le canapé de la maison de Toulouse, on ne vous voit plus sur l’iMac de la maison de Paris.
On ne voit que le canapé de la maison de Toulouse, et c’est moins agréable qu’un petit Museau rigolo.

Les photos de votre Mamoune sont très chouettes, et j’imagine que le grand château fort de Carcassonne a du fortement vous impressionner.
Les enfants qui ont le droit de jouer aux chevaliers dans un aussi grand château sont des enfants qui ont beaucoup de chance.
J’aurais bien aimé le visiter moi aussi, ça fait très longtemps que je ne l’ai plus vu.
En tout cas, l’épée qu’on vous a offerte est digne d’un grand chevalier.

Il est tard et votre Maman dort très fort, et Miaulette aussi.
Miaulette a très mal aux dents car elle se transforme en loup: ses canines sont en train de pousser et ça lui donne un peu de fièvre, et mal à la bouche.
Ca la fait un peu beaucoup pleurer et elle n’aime pas du tout ça.
Alors aujourd’hui, elle est allée avec Aïcha voir Gazo, le super docteur.
Et le docteur a en effet dit que c’était à cause de ses dents qu’elle pleurait.
Mais que pour les dents on ne peut rien faire:
on ne peut pas appuyer dessus pour qu’elles sortent pas, parce que c’est ça qui fait mal, quand elles n’arrivent pas à sortir.
Et qu’on ne peut pas tirer dessus pour qu’elles sortent plus vite, parce que comme elles ne sont pas sorties, et bien, on ne peut pas les attraper pour tirer dessus.
Alors il faut attendre (avec des bouchons dans les oreilles pour les parents, et du courage pour votre soeur).

Sinon, votre nounou s’ennuie de vous, mais se régale de s’occuper de Miaulette toute seule pour elle.
Et votre maman s’ennuie beaucoup de vous.
Et votre soeur s’ennuie un peu beaucoup à la folie de vous et appelle pour vous trouver. Et dit “ooh” sur un ton triste quand on lui dit que vous n’êtes pas là.
Et à moi aussi, bien sûr vous, manquez beaucoup.

Il parait que samedi vous allez conduire un grand avion pour rentrer à Paris?
En tout cas, on m’a dit que vous alliez prendre un avion tout seul.
Moi, je veux bien.
Mais je trouve que vous êtes un peu petit pour vous occuper tout seul d’un grand avion. Surtout un Airbus (comme au salon du Bourget).
Je préfèrerais que vous vous fassiez accompagner d’un commandant de bord et de quelques hôtesses et aussi de quelques autres personnes.
Le commandant de bord, ce serait pour vous relayer quand vous serez fatigué de piloter.
Les hôtesses c’est pour vous servir un jus de fruit.
Les autres passagers c’est pour rentabiliser le voyage. Et parce que comme ça vous aurez une audience.
Quand aux hôtesses, soyiez très gentil avec elles (surtout si elles sont jolies).

Mon Museau, je vais me coucher et vous fais un gros bisou. Amusez vous bien dans la maison de Toulouse. Et à très vite.

Papa

PS: les autres photos que ma Maman nous a envoyé de vous ont très jolies aussi. Je les remets ci dessous pour les admirer encore.

“Comme le temps passe”


“J’entreprends aujourd’hui une tâche qui sera vraisemblablement assez longue et assez difficile.”
… écrivait en 1937 Robert Brasillach.
Avait-il l’intention de tenir un journal en ligne de la vie des Museaux ?
(non, il allait écrire un des plus jolis romans de l’avant guerre, quelque chose qui aurait tout de même un peu plus de tenue que ces pages electroniques qui vous distraient par le moyen de la narration de diverses péripéties muselières).

En tout cas, ici, cette tache longue et peu aisée de savoir donner des nouvelles régulières semble un peu délaissée.
On travaille beaucoup du côté maternel, on s’interroge professionnellement du côté paternel, tandis que la génération montante continue à grandir et forcir, et à occuper les parents, qui finalement ne savent plus trouver le temps de coucher trois mots sur une fenêtre de brouteur internet.

Et ce soir il faudra être bref, il est déjà nuit tardive, et tout le monde dort, après de folles galopades et jeux dansl’immeuble, puisqu’il y avait fête de voisinage à Belfon, et que l’on mit tables et tréteaux dans la grande cour, et que chacun vint apporter un peu d’ambiance et beaucoup de victuailles.
L’initiative de ChaTigresse et sa comparse aujourd’hui exilée à London tient la route, troisième année je crois, merci Athanase de cette idée maligne.
Il n’a pas plu (un défi, vu les antécédents de cette fin de mai), les enfants ont joué comme des fous, on a papoté, bu, grignoté, et l’été arrive à grand pas, on dirait.

La photo en illustration n’a aucun rapport, si ce n’est de vous faire voir comment une Miaulette et un Museau peuvent voir leur cerveau complètement paralysés par un écran de téléviseur. Réalisé sans trucage, avec sans doute l’aide d’un DVD de Barbapapa et d’une chaise en osier Ikea.